Perte de tout espoir.

En septembre 1796, la République supprime les ordres religieux. Tout espoir de reprendre la vie régulière est perdu. A quoi bon restaurer encore. Ils abandonnent les travaux le mois suivant.

Des fonctionnaires de l'état intiment aux religieux de quitter leur maison sous 20 jours. Ils reçoivent des bons de retraite en échange. La République confisque tous les biens qu'elle peut, espérant que les anciens propriétaires rachètent leur ancien avoir; le but est de faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'état.

Dom Herset regroupe les bons de ses confrères, ce qui lui (leur) permet de racheter des biens que la République avait confisqués.

Les bâtiments de l'enclos et des fermes ont été rachetés pour une somme de un million de francs (de l'époque et il est assez difficile d'évaluer un montant actuel).

Il fut maintes fois nécessaire de vendre les éléments de construction de l'abbaye (bois, fer, pierre,...) pour subvenir aux besoins de la communauté.

N'ayant pas prêté serment à la République, Dom Herset est rechercé et doit, encore une fois, s'exiler.

C'est pendant cette période (1799) qu'il rédige le "Chronicon Alnense", source insatiable d'informations sur la période cistercienne de l'abbaye.